criTERREs

criTERREs est une qualification des exploitations agricoles de la haute lande s'appuyant sur un cahier des charges établi par le GRCETA de manière à répondre aux spécificités pédoclimatiques de cette zone et aux attentes du grand public vis à vis d'une agriculture de qualité, travaillant dans la transparence et le respect du terroir. Le cahier des charge mis en place a été validé par l'ensemble des interlocuteurs locaux (parc régional, conseils généraux et régional, chambres d'agriculture etc...).

Le référentiel de la qualification :

Le référentiel criTERREs a été élaboré par le comité de pilotage (parc naturel régional, conseils généraux et régional, chambres d’agricultures,  fédération des coopératives et des industries agro-alimentaires) en s’inspirant des guides de culture raisonnée (IRTAC; ITCF…), des démarches de qualité (AgriConfiance, Qualiterre)  mais en  les adaptant aux spécificités de la Haute Lande.  La qualification porte sur deux grands volets :

Fonctionnement global de l’exploitation :

• Traçabilité;
• Aménagements  de l’exploitation;
• Formation et information;
• Gestion des déchets.

Gestion technique des cultures :

• Travail du sol;
• Implantation;
• Fertilisation;
• Protection des cultures;
• Irrigation;
• Récolte et stockage.

En tout, 108 points répartis en deux niveaux d’exigences sont contrôlés par la grille d’audit pour répondre au référentiel. Pour être qualifiée, l’exploitation doit avoir:

• Niveau A: 100% des points validés.
• Niveau B: 80% des points validés.

Par ailleurs, une vingtaine de points sont regroupés en « voies de progrès ». Ils n’entrent pas directement dans la qualification mais peuvent permettre de faire évoluer la grille d’audit.

Intérêt de la qualification

Si les retombées économiques directes sont difficiles à chiffrer, la qualification présente néanmoins de nombreux intérêts pour les exploitants :

• une mise aux normes des installations (stockages),
• une plus grande sécurité (personnel, environnement),
• une plus grande rigueur (traçabilité),
• une meilleure organisation des documents,
• une organisation du travail plus réfléchie (enregistrement   des pratiques, gestion des intrants, gestion de l’eau),
• un suivi de la réglementation (évolutions du référentiel),
• une implication de toutes les personnes de l’exploitation.